Les Etats-Unis ont confirmé mercredi que des ressortissants américains figuraient parmi les otages retenus sur un site gazier de la compagnie pétrolière British Petroleum (BP) en Algérie.
"Selon les informations dont nous disposons à l'heure actuelle, des citoyens américains figurent parmi les otages", a déclaré la porte-parole du département d'Etat américain Victoria Nuland lors d'une conférence de presse. Elle s'est cependant refusée à donner plus de détails sur le nombre et l'identité des otages.
Elle a également déclaré ne disposer d'aucune information sur les décès survenus lors de cette prise d'otages, alors que des informations circulaient selon lesquelles un Britannique et un Norvégien auraient été tués lors de l'attaque.
En tout, 41 étrangers ont été pris en otage, dont des Français, des Britanniques et des Japonais, sur le site d'In Amenas, situé dans l'est de l'Algérie.
Un groupe armé lié à Al-Qaïda a revendiqué l'attaque dans un communiqué transmis à l'agence de presse mauritanienne. Selon l'agence, l'action de ce groupe armé répond à la décision du gouvernement algérien d'ouvrir l'espace aérien du pays aux avions de combat français pour leur permettre de combattre les groupes extrémistes dans le nord du Mali.
Washington condamne dans les termes les plus énergiques cette attaque "terroriste", a souligné Mme Nuland, qui a par ailleurs déclaré ne pas connaître les motivations des preneurs d'otages.
Les Etats-Unis suivent de près la situation, et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est entretenue avec le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, a-t-elle ajouté.