La secrétaire générale adjointe de l'ONU aux affaires humanitaires et coordinatrice des secours d'urgence, Valerie Amos, a déclaré mercredi que ce sont les gens ordinaires qui payent la facture salée de l'échec de la communauté internationale à s'accorder sur les moyens de résoudre la crise politique en Syrie.
S'adressant aux journalistes à Davos, en Suisse, Mme Amos a indiqué qu'en dépit de l'insécurité et de l'accès limité aux populations, les instances de l'ONU et leurs partenaires humanitaires avaient réussi à atteindre des millions de personnes pour leur porter secours et assistance, a indiqué le porte-parole adjoint de l'ONU, Eduardo del Buey, lors d'un point presse quotidien au siège de l'ONU à New York.
"Mais, Mme Amos a ajouté que les efforts d'aide humanitaire n'était pas encore suffisante, au vu du nombre croissant de personnes se trouvant dans le besoin", a indiqué M. del Buey.
Les représentants des Etats membres, des agences de l'ONU et des organisations non-gouvernementales se réuniront le 30 janvier à Koweit pour la Conférence internationale humanitaire des donateurs pour la Syrie. L'émir du Koweit Sheikh Sabah al- Ahmad al-Jaber al-Sabah accueillera la conférence qui sera présidée par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
"Cette conférence donnera l'occasion aux donateurs de s'engager à soutenir financièrement le Plan d'action humanitaire de 2013 pour la Syrie, qui s'élève à 519,6 millions de dollars, et le Plan d'action en faveur des réfugiés syriens, dont les besoins financiers sont de l'ordre de 1 milliard de dollars. Ces deux plans permettront d'aider plus de 4 millions de personnes touchées par le conflit au cours des six premiers mois de 2013.