Une jeune réfugiée ukrainienne, assise dans une tente d'un camp de réfugiés. |
Des dizaines de personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tués en fuyant les combats dans l'est de l'Ukraine quand leur convoi de bus a été touché par des tirs de roquettes. L'Ukraine a accusé les rebelles pro-russes d'avoir délibérément visé le convoi, qui aurait pourtant arboré des drapeaux blancs quand il a été frappé près de la ville orientale de Luhansk. De leur côté, les séparatistes ont nié toute responsabilité.
« Les rebelles attendaient le convoi et l'ont détruit complètement », a déclaré le porte-parole militaire Andriy Lysenko aux journalistes. « Nous n'avons pas été en mesure de compter le nombre de victimes ... des dizaines (ont été tuées) ». Le convoi se trouvait dans une zone de combats acharnés entre les forces gouvernementales et les séparatistes quand il est tombé sous le feu de missiles Grad et d'obus de mortier des rebelles, a ajouté le porte-parole.
Décrivant l'attaque comme un « crime sanglant », M. Lysenko, a déclaré : « Beaucoup de gens ont été tués, dont des femmes et des enfants. Le nombre de morts est en cours d'évaluation ». Un autre porte-parole rebelle a nié que le moindre convoi civil ait été frappé, défiant les autorités de Kiev de produire des preuves.
De son côté, l'armée ukrainienne a annoncé de nouveaux et récents succès qui se sont appuyés sur une percée réalisée lors du week-end, lorsque les troupes ont hissé le drapeau national à Luhansk, une ville tenue jusque-là par les séparatistes pro-russes depuis le début des combats en avril. Les troupes ont cerné ou recapturé des positions tenues par les rebelles après que les négociations internationales qui se sont tenue à Berlin n'aient pas réussi à parvenir à un accord sur un cessez-le feu.