Le Premier ministre jordanien Abdallah Ensour a déclaré dimanche qu'il était impossible de rompre l'accord de paix conclu avec Israël dans les circonstances actuelles, a rapporté l'agence de presse publique Petra.
La rupture de l'accord aurait des conséquences politiques, sécuritaires et militaires et "cette question ne fait pas l'objet de discussions à ce stade", a-t-il expliqué.
Si l'accord de paix doit être annulé, une alternative sera nécessaire, a-t-il ajouté. La Jordanie devra se préparer si elle souhaite rompre l'accord que les deux parties ont signé en 1994.
La semaine dernière, la Jordanie avait convoqué son ambassadeur à Tel Aviv après l'escalade des tensions à Jérusalem-Est et des violations contre la mosquée Al-Aqsa.