Nucléaire : des points de divergence importants existent toujours entre le Groupe 5+1 et l'Iran

Source: Xinhua  21.11.2014 08h20

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué jeudi à Paris que"des points de divergence importants" existent toujours entre les pays du Groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) et l'Iran sur le programme nucléaire iranien.

M. Fabius a tenu ces propos dans une déclaration à la presse avec son homologue américain John Kerry, à l'issue de leur entretien au Quai d'Orsay.

"Nous espérons qu'ils pourront être réduits et cela dépendra très largement de l'attitude de l'Iran", a poursuivi le ministre français, sans préciser quels étaient ces points.

Pour sa part, John Kerry a déclaré que les grandes puissances sont "unies" dans la recherche d'un accord avec l'Iran sur son programme nucléaire.

"Oui, nous voulons parvenir à un accord, mais pas n'importe quel accord. Nous sommes tous unis dans le P5+1", a indiqué John Kerry, qui sera à Vienne jeudi soir pour participer aux négociations finales avec Téhéran, avant la date butoir du 24 novembre.

Il n'y aurait pas de discussions sur une prolongation des négociations sur le nucléaire iranien, a ajouté John Kerry. "Nous ne discutons pas d'une extension, nous négocions pour parvenir à un accord", a-t-il poursuivi.

La date butoir pour règler le problème nucléaire iranien pourrait être reportée du 24 novembre jusqu'en mars prochain, en raison des divergences profondes entre l'Iran et les pays occidentaux, ont indiqué jeudi des diplomates proches du dossier.

Laurent Fabius devrait aussi se rendre à Vienne ce week-end pour participer aux négociations sur le programme nucléaire iranien, selon des sources diplomatiques.

Les diplomates du Groupe 5+1 et ceux de l'Iran se sont donnés jusqu'au lundi 24 novembre pour trouver un accord historique sur le programme nucléaire iranien.

Par ailleurs, le secrétaire d'Etat américain a eu jeudi à Paris également un entretien avec son homologue saoudien, le prince Saoud al-Fayçal. Le programme nucléaire iranien a été abordé lors de cet entretien, selon la presse française.