Dernière mise à jour à 08h48 le 18/01
Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé lundi que des accords ont été conclus dans une large mesure au cours des pourparlers de Vienne sur la relance de l'accord nucléaire de 2015, ou Plan d'action global commun (PAGC), et qu'il reste des questions essentielles qui nécessitent des décisions politiques de la part des Etats-Unis.
De nombreux tableaux et leurs colonnes ont été préparés pendant les négociations et une partie des parenthèses ont été effacées, a déclaré le porte-parole du ministère, Saïd Khatibzadeh, lors d'une conférence de presse hebdomadaire, selon l'agence de presse officielle IRNA.
Washington doit encore annoncer sa décision sur les questions importantes restantes et sur la levée des sanctions, a-t-il noté.
"Si cela a lieu après le retour des négociateurs en chef à Vienne, on pourra dire que nous avançons à un bon rythme vers un accord fiable et durable", a confié M. Khatibzadeh.
Les négociateurs en chef des différentes délégations sont rentrés dans leurs capitales respectives pour faire une pause et poursuivre leurs consultations, tandis que les réunions d'experts se poursuivent dans la capitale autrichienne, a ajouté le porte-parole.
Commentant les propos du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, qui a déclaré jeudi qu'il ne restait que "quelques semaines" pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien et que Washington était prêt à envisager "d'autres options" en cas d'échec des négociations, M. Khatibzadeh a suggéré que M. Blinken "entreprenne tous ses efforts et toutes ses initiatives, le cas échéant, pour que le plan A donne des résultats".
"Un plan B n'est suffisamment attrayant pour aucun pays. M. Blinken sait mieux que quiconque que chaque pays a un plan B pour lui-même. Peut-être que le plan B de l'Iran n'est pas très attrayant pour eux", a-t-il expliqué.