Dernière mise à jour à 09h11 le 21/04
Le Japon a enregistré un déficit du commerce des biens de 5.370 milliards de yens (42,4 milliards de dollars) sur l'année fiscale 2021, échue fin mars, en raison d'une hausse des importations d'énergie gonflée par l'inflation, a annoncé mercredi le ministère des Finances.
Après un excédent en 2020, ce déficit est le plus haut depuis l'année fiscale 2014 quand les importations de carburant pour les centrales thermiques avaient augmenté. Toutes les centrales nucléaires du pays ont été mises hors service suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima (nord-est) en 2011.
En 2021-2022, les importations ont augmenté de 33,3% par rapport à l'exercice précédent pour atteindre 91.300 milliards de yens (720,9 milliards de dollars), soit le niveau le plus élevé depuis 1979, date à laquelle des données comparables sont devenues disponibles.
Cette hausse est due à des importations de pétrole en hausse de 97,6%, de charbon (+113,4%) et de gaz naturel liquéfié (+58,8%).
D'autre part, les exportations ont augmenté de 23,6% pour atteindre 85.900 milliards de yens (678,2 milliards de dollars), représentant également le niveau le plus élevé depuis 1979, grâce à la hausse des exportations de véhicules et de produits sidérurgiques, traduisant la reprise progressive de l'économie malgré la pandémie de nouveau coronavirus.