Dernière mise à jour à 11h30 le 20/04
Quitter son emploi dans une installation nucléaire dans une grande ville et démarrer une entreprise de collations dans une petite ville a été une expérience de vie « inestimable » pour Xu Yizhong, même s'il n'a fait qu'un petit profit.
Le jeune homme de 29 ans de Zibo, dans la province du Shandong, travaillait comme moniteur de rayonnement à la centrale nucléaire Nigde de Fujian, dans la province du Fujian. Il a accepté le poste après avoir obtenu son diplôme de l'Université Yantai dans le Shandong avec un diplôme en génie nucléaire et programmes de technologie en 2015.
Il travaillait à 1 500 kilomètres de sa ville natale et ne gagnait que 5 000 yuans (785 dollars) par mois, mais le travail répondait à son besoin d'explorer le monde extérieur.
« Je n'ai pas pris trop de facteurs en considération lors du choix de l'emploi. Plus tard, quand j'ai découvert qu'il n'y avait pas de possibilité de promotion - et mes parents étaient fermement opposés à ce que je travaille là-bas - j'ai démissionné et je suis retourné dans ma ville natale en 2016 », a-t-il déclaré.
« Je pense que les parents influencent souvent plus ou moins les décisions de leurs enfants en Chine. Pendant ce temps, j'ai également pesé ma situation et j'ai constaté qu'il était beaucoup plus facile de retourner dans ma ville natale où je pouvais trouver un emploi au même salaire. Cependant, quand je regarde en arrière, l'expérience de travailler à l'extérieur n'était pas mauvaise. »
À l'époque, beaucoup de ses pairs se précipitaient pour travailler dans les grandes villes, mais Xu est allé dans l'autre sens. Il est retourné à Zibo pour un meilleur équilibre travail-vie personnelle, plus de temps avec sa famille et un faible coût de démarrage d'une entreprise.
Ses parents lui ont demandé de passer l'examen de fonctionnaire. Il l'a fait, mais a échoué au test.
Il a dit que l'idée de démarrer une entreprise avait toujours été dans son esprit. En 2018, Xu a lancé une entreprise vendant des collations aux côtes de porc. Son capital de démarrage était un don de 140 000 yuans de ses parents.
« Vous pouvez trouver de nombreuses opportunités dans les petites villes. Les résidents ont une pression relativement faible en termes de logement et d'éducation des enfants, ainsi qu'un revenu disponible plus élevé », a-t-il déclaré.
Après avoir acheté du matériel au marché tôt le matin, puis s'être occupé des tâches de cuisine, de nettoyage et de vente, il n'est rentré à la maison que vers 22 heures tous les jours. Aucun de ses proches n'avait travaillé dans l'industrie de la restauration, il n'avait donc personne à qui demander conseil ou aide.
Les affaires ont été mauvaises au cours des trois premiers mois, de sorte que les mauvaises ventes et les coûts élevés l'ont poussé dans le rouge.
« Tout ce que j'avais, c'était une recette que j'avais achetée. Quand j'ai rencontré des difficultés, j'ai regardé ce que les autres propriétaires de snacks ont fait, j'ai parlé avec eux et j'ai fait des recherches en ligne », a déclaré Xu. « Au lieu de me sentir fatiguée, j'avais un sentiment de fierté alors que je faisais de mon mieux pour réaliser mon rêve. »
Plus tard, il a reçu plus de commandes et a gagné environ 8 000 yuans par mois au maximum. Il a fermé le magasin à la fin de 2018, cependant, car il ne pouvait pas faire plus que cela.
« Un tel revenu m'a fait sentir que mon travail acharné ne payait pas, alors j'ai vendu le magasin. J'ai fait un profit de 20 000 yuans, donc je ne pense pas que ma première entreprise ait échoué. »
En 2019, Xu est devenu professeur de physique dans un lycée local et son expérience en affaires a gagné le respect de ses étudiants. Ses amis et sa famille veulent qu'il reste enseignant pendant longtemps, mais il cherche à démarrer de nouvelles entreprises en plus de son travail en classe.
« Je veux jouer la sécurité maintenant parce que j'ai une femme et un enfant. Je dois être responsable du bien de ma famille », a-t-il déclaré.
