Dernière mise à jour à 10h30 le 03/06
Environ 2 millions de personnes au Royaume-Uni présentent des symptômes persistants de la COVID-19 plus de quatre semaines après leur première infection au coronavirus, a révélé une dernière enquête.
Sur la base de cette enquête, menée par l'Office national des statistiques (ONS) auprès des personnes vivant dans des ménages privés au Royaume-Uni, environ 3,1 % de la population présentaient des symptômes de COVID longue à la date du 1er mai, soit 200.000 personnes de plus que la prévalence estimée précédemment par l'ONS à 1,8 million au 3 avril.
L'enquête a également montré que sur les 2 millions de personnes estimées atteintes d'une COVID-19 longue auto-déclarée, 442.000 (soit 22 %) ont eu (ou soupçonnent avoir eu) la COVID-19 moins de 12 semaines auparavant, 1,4 million de personnes (soit 72 %) au moins 12 semaines avant leurs symptômes en cours, 826.000 (soit 42 %) au moins un an auparavant et 376.000 (soit 19 %) au moins deux ans auparavant.
"Nous avons vu des cas de COVID longues dus au variant omicron BA.2 être au moins aussi élevés que les variants précédents, bien qu'ils n'aient pas provoqué le même taux d'hospitalisation", a déclaré David Strain, maître de conférences clinique et consultant honoraire à l'Ecole de Médecine de l'Université d'Exeter.
Il a aussi souligné que le chiffre le plus préoccupant de l'enquête sont les 376.000 personnes atteintes de la maladie depuis plus de deux ans, notant que cela ne concerne que les quatre premiers mois d'infections à la COVID-19 au Royaume-Uni.
"Ce nombre va inévitablement grimper car tous ceux qui ont contracté la COVID lors des deuxième, troisième et quatrième vagues présentent des symptômes continus", a averti M. Strain.