Dernière mise à jour à 09h32 le 30/06
Le président libanais Michel Aoun a déclaré mercredi que son pays restait engagé à mettre en oeuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU), selon un communiqué publié par la présidence libanaise.
"Le Liban est désireux de préserver la stabilité et la sécurité à ses frontières sud", a déclaré M. Aoun au palais présidentiel de Baabda en rencontrant la coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Joanna Wronecka, pour discuter des négociations frontalières indirectes avec Israël ainsi que de la coopération avec l'ONU dans différents domaines.
Le président a déclaré à Mme Wronecka que le Liban suivait cette affaire à l'issue des entretiens avec l'envoyé américain pour les affaires énergétiques, Amos Hochstein, à Beyrouth au début du mois pour évoquer le potentiel de reprendre les pourparlers indirects de démarcation des frontières avec Israël.
M. Aoun a appelé M. Hochstein à formuler des retours sur la réponse du Liban à la proposition américaine sur la démarcation des frontières maritimes.
La résolution 1701 a été adoptée en août 2006 pour chercher une cessation complète des hostilités peu après un mois d'affrontements meurtriers entre Israël et le Hezbollah qui s'est achevé sur une trêve fragile.
Depuis lors, la situation le long des frontières est restée généralement calme à l'exception d'échanges de tirs occasionnels entre le Liban et Israël.
Des responsables libanais ont à de nombreuses reprises appelé à achever la démarcation des frontières avec Israël afin de réduire les tensions à la frontière et de permettre aux deux parties d'entreprendre une exploration pétrolière et gazière près des eaux contestées.
Le Liban a un besoin urgent de débuter l'exploration pétrolière et gazière alors que ce pays traverse une crise financière profonde.