Dernière mise à jour à 09h45 le 18/10
Le Conseil de l'Union européenne (UE) a adopté lundi des sanctions à l'encontre de onze personnes et de quatre entités iraniennes pour leur rôle dans la mort de Mahsa Amini.
Le décès de cette femme iranienne de 22 ans fait les gros titres de la presse internationale ce mois-ci et a déclenché des troubles sociaux et des manifestations acharnées en Iran, dans lesquelles des dizaines de personnes ont perdu la vie.
Les sanctions de l'UE visent les personnes présumées responsables de la mort de Mme Amini : la police des moeurs iranienne et deux de ses principaux membres, Mohammad Rostami et Hajahmad Mirzaei.
L'UE a désigné les Forces de l'ordre iraniennes et un certain nombre de ses chefs locaux, et inscrit sur la liste des personnes visées Issa Zarepour, ministre iranien des Technologies de l'information et des Communications.
Les mesures de sanction adoptées comprennent une interdiction de voyage et un gel des avoirs. De plus, les citoyens et entreprises de l'UE ont l'interdiction de mettre des fonds à disposition des personnes et des entités figurant sur la liste.
Cette liste de sanctions comporte désormais 97 personnes et huit entités, a précisé le Conseil de l'UE dans un communiqué à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres.