Dernière mise à jour à 08h40 le 21/11
Un fonds pour les "pertes et dommages" - un mécanisme attendu depuis très longtemps, qui permettra d'aider les pays les plus vulnérables aux changements climatiques - a été approuvé dimanche à l'issue de la 27e session de la Conférence des parties (COP27) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
"Je salue la décision de créer un fonds pour les 'pertes et dommages' et de le rendre opérationnel dans les temps à venir", a déclaré dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, notant que la conférence de deux semaines qui s'est tenue dans la station balnéaire égyptienne de Charm el- Cheikh "constituait un important pas en avant pour la justice".
Il a souligné qu'un fonds seul ne serait pas suffisant, même s'il s'agissait en effet d'un "signal politique indispensable pour reconstruire la confiance brisée".
M. Guterres a également indiqué qu'un réchauffement climatique de 1,5 °C constituait une "ligne rouge" que le monde ne pouvait se permettre de franchir.
En présence de représentants de près de 200 nations, la COP27 a été prolongée de plus d'une journée afin que toutes les questions au programme puissent être débattues.
Zhao Yingmin, chef de la délégation chinoise à la COP27 et vice-ministre de l'Ecologie et de l'Environnement, a déclaré à Xinhua que la COP27 avait accompli des progrès en matière d'adaptation, de financement et de compensation des pertes et dommages, autant de questions très préoccupantes pour les pays en développement.
Lors de la conférence de cette année, les pays développés ont néanmoins adopté une attitude passive vis-à-vis de questions comme la fourniture d'un soutien technique et financier aux pays en développement, a affirmé M. Zhao.
Il a espéré que les pays développés travailleraient de concert avec la communauté internationale pour construire un avenir partagé caractérisé par un climat durable.