Dernière mise à jour à 09h03 le 19/12
Des membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont substantiellement conclu, vendredi à Genève, les négociations sur le texte sur la Facilitation des investissements pour le développement (FID).
L'accord FID vise à établir des règles internationales, à améliorer la transparence des mesures d'investissement, à accélérer et à rationaliser les procédures administratives liées aux investissements et à renforcer la coopération internationale. Plus de 110 membres de l'OMC ont signé et participé à la négociation de cet accord.
"Nous ne sommes qu'à quelques pas de conclure les premières négociations sur l'investissement à l'OMC et au niveau mondial", a déclaré le représentant permanent de la Chine auprès de l'OMC, Li Chenggang. Ce résultat démontre que l'OMC peut produire des résultats de négociation concrets sur des sujets importants pour le monde des affaires, a-t-il ajouté.
En avril 2017, la Chine et un groupe de membres en développement et de PMA (les pays les moins avancés) ont lancé un dialogue informel sur la facilitation des investissements pour le développement. Actuellement, l'initiative est coordonnée par Sofia Boza, représentante permanente du Chili auprès de l'OMC, et Jung Sung Park, représentant permanent adjoint de la République de Corée auprès de l'OMC.
Après la réunion de négociation du texte sur l'accord FID, Mme Boza a déclaré à Xinhua que la Chine avait été un membre extrêmement productif au cours de ces négociations et que sa contribution avait été essentielle à ce processus.
L'accord FID contribuera à améliorer la transparence des informations relatives aux investissements, à accroître la prévisibilité des investissements et à rationaliser le processus d'investissement, a-t-elle déclaré, ajoutant que ces trois points étaient cruciaux pour les investisseurs et les pays en développement.
L'accord FID encouragera les pays en développement à attirer davantage d'investissements directs étrangers et à créer davantage d'opportunités d'emploi, a-t-elle déclaré.
M. Park a déclaré à Xinhua qu'en tant que dirigeant du groupe de l'OMC "Amis de la facilitation des investissements pour le développement", la contribution de la Chine aux négociations était "extrêmement importante".
Selon lui, le monde est confronté aux défis d'une inflation élevée, de la récession et du remaniement de la chaîne d'approvisionnement mondiale. Avec l'accord FID, les pays en développement peuvent réformer le régime d'investissement, envoyer un bon signal aux investisseurs et attirer des flux d'investissement. L'augmentation de la quantité et de la qualité des investissements sera le premier point de départ pour résoudre la crise, a-t-il ajouté.
