Dernière mise à jour à 08h35 le 18/04
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé lundi les dirigeants des Forces armées soudanaises et des Forces de soutien rapide du Soudan à cesser immédiatement les hostilités et à entamer un dialogue pour résoudre la crise qui déchire le pays.
M. Guterres a lancé cet appel juste avant de prononcer le discours d'ouverture d'un forum de l'ONU sur le financement du développement.
Il a fermement condamné les affrontements en cours au Soudan, notant que la situation avait déjà conduit à "de terribles pertes en vies humaines", dont de nombreux civils.
Le Soudan est le théâtre d'affrontements armés entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide paramilitaires du pays depuis le 15 avril.
Au moins 97 personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées depuis le début du conflit, selon le Comité central des médecins soudanais, une organisation non gouvernementale.
Condamnant les attaques qui ont fait des morts et des blessés parmi les civils et les travailleurs humanitaires, M. Guterres a rappelé à toutes les parties la nécessité de respecter le droit international, notamment en assurant la sécurité de l'ensemble du personnel des Nations Unies, du personnel associé et des travailleurs humanitaires.
Il a averti que toute nouvelle escalade risquait d'être dévastatrice pour le Soudan et la région, et a exhorté tous ceux qui ont une influence sur la situation à soutenir les efforts visant à mettre fin à la violence, à rétablir l'ordre et à reprendre le chemin de la transition politique.
M. Guterres a déclaré qu'il s'était entretenu avec les dirigeants des deux parties soudanaises au cours du week-end dernier, et qu'il dialoguait activement avec l'Union africaine, la Ligue arabe et les dirigeants de la région.
Il a réaffirmé que le peuple soudanais bénéficierait du plein soutien des Nations Unies dans ses efforts de rétablissement de la transition démocratique et de construction d'un avenir sûr et pacifique.