Dernière mise à jour à 08h51 le 26/05
Les premiers résultats d'une récente étude ont révélé de nouveaux détails sur la COVID longue, un ensemble de symptômes post-infectieux pouvant affecter presque tous les tissus et organes du corps humain.
Publiée jeudi dans le Journal de l'Association américaine de médecine (JAMA), l'étude a examiné des données récoltées auprès de près de 10.000 Américains, dont beaucoup avaient contracté la COVID-19. Les chercheurs, financés par les Instituts nationaux de la Santé des Etats-Unis, ont découvert que les symptômes cliniques étaient très variables, avec par exemple de la fatigue, un "brouillard mental" et des étourdissements, et pouvaient se prolonger des mois ou des années après une infection à la COVID-19.
L'équipe de recherche a également découvert que la COVID longue était plus fréquente et plus grave chez les personnes infectées par la variante Omicron apparue en 2021.
Les chercheurs ont souligné que l'étude des mécanismes biologiques sous-jacents des cas de COVID longue était essentielle pour faire progresser les traitements de pointe et identifier des stratégies efficaces.
Ils ont espéré que cette étude constituerait une nouvelle étape en direction de la mise au point de traitements de la COVID longue, qui affecte la santé et le bien-être des millions d'Américains.