Dernière mise à jour à 08h48 le 30/05
Bola Ahmed Tinubu a été officiellement investi ce lundi président du Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, après avoir prêté serment lors d'une cérémonie à Abuja, la capitale du pays.
Dans son discours d'investiture, M. Tinubu, ancien gouverneur de l'Etat nigérian de Lagos (sud-ouest), a présenté sa vision et ses plans pour le progrès du pays, soulignant la nécessité d'assurer la croissance économique et de lutter contre le terrorisme et la criminalité, qui ont frappé le Nigeria ces dernières années.
"Nous travaillerons à assurer une croissance économique du produit intérieur brut de pas moins de 6%", a déclaré M. Tinubu, faisant voeu de travailler sans relâche à améliorer les conditions de vie des Nigérians et à bâtir une nation prospère qui servira de phare illuminant la voie vers l'espoir en Afrique.
Il a également annoncé que la subvention sur le carburant, longtemps un fardeau pour les recettes publiques, avait pris fin, puisque le budget 2023 ne prévoyait aucune disposition à cet égard.
"La subvention sur le carburant est finie", a déclaré le nouveau président, ajoutant que son gouvernement injecterait des fonds dans les infrastructures et d'autres domaines pour renforcer l'économie.
M. Tinubu s'est engagé à débarrasser le Nigeria du terrorisme et de la criminalité.
"La sécurité sera la première priorité de notre administration", a-t-il dit, ajoutant qu'il réformerait l'architecture de sécurité, et investirait davantage dans le personnel de sécurité, pour leur fournir une meilleure formation et un meilleur équipement.
Ce vétéran de la politique âgé de 71 ans a également indiqué qu'il mettrait fin à la pauvreté extrême, promouvrait une production de nourriture plus abondante, assurerait l'inclusion des femmes et des jeunes et découragerait la corruption.
La cérémonie d'investiture à Eagle Square, au coeur de la ville d'Abuja, a eu lieu en présence de délégations de dirigeants et dignitaires venus de la région et du monde entier.
M. Tinubu, un homme politique aguerri, est sorti vainqueur d'un scrutin présidentiel âprement disputé en février.