Mettant fin à cinq jours de contre-interrogatoire, le procureur Gerrie Nel a dit à Pistorius qu'il s'est lui-même armé « dans le seul but de tirer et de tuer » sa petite amie.
Pistorius sanglotait : « Les roses sont rouges, les violettes sont bleues. Je pense qu'aujourd'hui est un bon jour pour te dire que... Je t'aime. ». C'étaient les mots de la carte de Saint-Valentin d'Oscar Pistorius envoyée à Reeva.
Mais M. Nel a de nouveau poussé Pistorius aux larmes quand il lui a demandé qui était à blâmer pour les balles qui ont « déchiré son corps ». « A qui faut-il reprocher le fait que vous lui avez tiré dessus? », a demandé M. Nel, ce à quoi Pistorius a répondu : « Je ne sais pas, j'ai eu peur, je croyais que ma vie était menacée ».
M. Nel a continué : « Une fois de plus, nous ne devrions pas vous en faire le reproche ! A qui alors ? » « Faut-il en faire le reproche à Reeva ? Faut-il en faire le reproche au gouvernement ? Vous avez quelqu'un à blâmer ? ».
Il a conclu le contre-interrogatoire en rappelant « les cris à glacer le sang » de Reeva, entendus par les voisins. « Vous avez tué Reeva. Je vous affirme que votre version n'est pas seulement mensongère mais qu'elle est tellement improbable qu'elle ne peut pas raisonnablement être vraie ».