Maria Sharapova : je ne renoncerai jamais à ma citoyenneté russe

25.03.2015 15h35

Maria Sharapova, l'athlète féminine la mieux payée au monde, a déclaré à CNBC Meets qu'elle ne renoncera jamais à sa nationalité russe pour devenir citoyenne américaine, bien qu'elle vive aux Etats-Unis depuis l'âge de 7 ans.

La star du tennis, qui a remporté son premier tournoi du Grand Chelem à l'âge de 17 ans, a déclaré que la « riche culture » de la Russie a contribué à façonner son évolution et que la citoyenneté n'a jamais été un problème.

« Si j'avais voulu changer de nationalité, je l'aurais fait, mais cette question ne s'est jamais posée effectivement ni dans ma famille ni dans mon équipe », a dit Maria Sharapova à Tania Bryer, présentatrice de CNBC Meets.

Connue pour sa détermination inébranlable, à la fois sur le court et en dehors après le lancement réussi de sa propre marque de bonbons, Sugarpova, la numéro 2 mondiale attribue sa force à son héritage russe.

« Tout cela est dû à mon environnement familial et à une culture riche. Il me suffit de regarder en arrière sur des expériences de ma vie pour me faire comprendre que pendant tant d'années, ce sont ces expériences qui ont fait ce que je suis. Et pas nécessairement seulement mon pays, mais les gens, la mentalité et la ténacité, et cette attitude qui fait que je n'abandonne jamais », a-t-elle dit.

Maria Sharapova a décrit son expérience en tant que porteuse de la torche lors des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi en février de l'année dernière comme l'une des meilleures journées de sa carrière, car la ville russe est celle où elle a commencé sa carrière de joueuse de tennis.

« C'était un honneur. J'ai vraiment senti que c'était l'un des plus beaux jours de ma carrière et de ma vie et ce fut vraiment une des premières fois où toute ma famille était dans le stade pour me regarder. En remontant la rampe et en courant pour la nation toute entière avec la torche. Je crois que ce fut l'une des sensations les plus uniques que j'aurai jamais », a-t-elle ajouté.

S'exprimant sur les relations difficiles entre la Russie et les États-Unis, Maria Sharapova a dit qu'elle était « très triste », que son pays d'origine connaisse ce genre de « moments difficiles », mais en tant qu'athlète, elle ne veut pas trop s'impliquer.

« Mais je ne m'implique pas trop en cela parce que pour moi, être une athlète m'amène à représenter un pays dont je suis très proche et où j'ai passé tant d'années de mon enfance, et au plus profond de moi, cela me rend très heureuse », a-t-elle enfin ajouté.

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