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Douze heures de la vie d’un « Beijing drifter »

Source: le Quotidien du Peuple en ligne  15.02.2015 13h56

Dans le langage courant des Chinois, on appelle ceux qui n'ont pas de permis de résidence permanente dans la capitale les « Beijing drifters » (beipiao, 北漂). Ils peuvent être travailleurs migrants, nouveaux diplômés ou artistes d'autres régions venus à Beijing à la poursuite de leur rêve.

Au fur et à mesure de l'urbanisation de la Chine, on voit l'émergence de villes satellites autour des grandes métropoles comme Beijing, Shanghai et Guangzhou. Les appartements y sont moins chers et permettent à de nombreux migrants de s'y installer.

Une des villes satellites les plus connues aux alentours de Beijing est celle de Yanjiao (燕郊) qui se trouve à l'est de Beijing, aux frontières de la capitale et de la province du Hebei, avec presque 300 000 habitants, soit 1/35 de la population totale de Beijing.

Pour se rendre au travail, les habitants de Yanjiao doivent prendre le bus interurbain 814 ou le train K7782/7783.

Le plus curieux, c'est que les trains reçoivent de moins en moins de passagers, alors que leur trajet prend seulement 30 minutes.

 

Le 2 février 2015 à 5h30, à l'arrêt du bus 814 à Toptown, un quartier de résidences à Yanjiao. Le bus part tous les cinq minutes. (Photo Wang Jun)

 

 

 


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(Rédacteurs :何蒨, Wei SHAN)

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