Dernière mise à jour à 10h32 le 25/03
Des groupes de recherche chinois ont pratiqué des autopsies sur les corps de 29 victimes du COVID-19 et ont trouvé que le nouveau coronavirus reste dans leurs poumons après le décès, a déclaré mardi un expert chinois.
Les autopsies ont également révélé de graves dommages au système immunitaire des patients, ce qui pourrait être "un facteur très important" de leurs décès, a indiqué Wang Guiqiang, un expert spécialisé en maladies infectieuses du Premier Hôpital de l'Université de Pékin, lors d'une conférence de presse à Beijing.
L'infection provoque non seulement de graves changements pathologiques dans les poumons des patients, mais entraîne également des sécrétions dans de petites bronches, ce qui rend l'oxygénation plus difficile, a-t-il ajouté.
Cliniquement, il est important de garder les voies respiratoires des patients ouvertes et de renforcer leur immunité, selon M. Wang.
En raison de leur système immunitaire endommagé, les patients deviennent plus vulnérables aux infections bactériennes et fongiques, ce qui a déjà été observé chez des patients dans un état grave, a déclaré M. Wang, notant que les infections simultanées sont généralement des causes importantes d'aggravation de l'état des patients et même de décès.
Il a également été découvert que le cœur, le foie et les reins ont également été lésés à des degrés différents, selon M. Wang.