Dernière mise à jour à 09h48 le 24/07
Les premières souches de nouveau coronavirus qui se sont propagées dans la région italienne de la Lombardie ne provenaient pas directement de Chine, selon une nouvelle étude.
Après avoir analysé plus de 300 échantillons de sang de patients infectés en Lombardie entre février et avril, des chercheurs ont constaté que cette variation du virus était fréquemment observée dans les pays européens, à savoir les Pays-Bas, la Suisse et la France, mais pas en Chine, selon un article non révisé par des pairs publié lundi sur medRxiv, un site de pré-publication d'études scientifiques.
L'Italie a été le premier pays au monde à avoir suspendu tous les vols en provenance de Chine après l'épidémie qui s'y est déclarée en décembre 2019. Mais le séquençage du génome a suggéré "une chaîne de transmission n'impliquant pas directement la Chine", ont indiqué dans cet article des chercheurs, sous la direction du professeur Carlo Federico Perno de l'Université de Milan.
Ils ont analysé l'ensemble du séquençage du génome de 371 échantillons collectés auprès de patients présentant des symptômes variés, allant de légers à graves. Ces patients résidaient dans les 12 provinces de Lombardie, la région qui a signalé plus d'un tiers des cas de COVID-19 de toute l'Italie.
Les scientifiques ont découvert que les souches appartenaient à deux lignées distinctes, chacune jouant un rôle dominant dans certaines provinces, mais qu'elles "ne contenaient pas de souches virales isolées dans les premiers mois de l'épidémie en Chine".
Il aurait pu y avoir "plusieurs introductions" du coronavirus dans la région de Lombardie, ont déclaré les chercheurs, ajoutant que ces souches formaient des foyers relativement isolés dans différentes zones. Les virus pourraient provenir d'Europe centrale, où des souches présentant des mutations similaires avaient été détectées, selon l'étude.
Le document suggère que ces souches pourraient être entrées en Italie dans la seconde quinzaine de janvier, un mois avant la découverte du premier cas de COVID-19 à Codogno, en Lombardie, le 20 février.
Le site d'information russe Sputnik avait rapporté lundi que l'Institut Skolkovo des sciences et de la technologie (Skoltech) a constaté qu'il y avait au moins 67 souches de coronavirus se propageant dans différentes villes de Russie entre fin février et début mars.
Après avoir analysé le séquençage du génome des échantillons collectés, les chercheurs ont découvert que les virus à l'origine de l'épidémie de nouveau coronavirus en Russie provenaient principalement d'Europe plutôt que de Chine, a indiqué Skoltech à Sputnik.
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