Dernière mise à jour à 11h24 le 06/08
Un médecin africain de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), Diarra Boubacar, traite habituellement des patients en ayant recours à la moxibustion, à l'acupuncture et aux remèdes, dans le service d'hospitalisation de l'Hôpital de MTC de l'arrondissement de Xindu à Chengdu, dans le sud-ouest de la Chine.
Diarra, issu d'une famille de médecins au Mali, a fait ses études dans plusieurs universités chinoises de MTC et est devenu le premier étranger à obtenir un doctorat en MTC à l'Université de médecine traditionnelle chinoise de Chengdu. Il se consacre à l'étude et à la pratique de la MTC en Chine depuis une trentaine d'années.
La MTC est devenue son arme puissante surtout cette année dans la lutte contre le COVID-19. Début février, Diarra a participé volontairement à la lutte contre l'épidémie locale dans le Premier hôpital du peuple de Yiliang, district de la province du Yunnan.
D'après lui, son projet de recherche postdoctoral consistait à étudier deux remèdes traditionnels chinois à base de plantes médicinales, destinés à la prévention et au traitement des infections aiguës des voies respiratoires. "On a mené une comparaison clinique randomisée en double aveugle de 800 patients adultes au Mali et en Chine, et le plan de traitement peut atténuer les symptômes cliniques et les complications des infections virales respiratoires", ajoute-il.
Au début de l'épidémie, l'atmosphère était très tendue à l'hôpital. Malgré que ses amis lui aient conseillé de rester chez lui en tant qu'étranger, Diarra a insisté pour travailler en première ligne. A ce moment-là, par manque de fournitures médicales, il a réutilisé un masque pendant trois jours consécutifs en le stérilisant aux rayons ultraviolets la nuit. "Vous devez croire en moi et en la MTC. On va vaincre l'épidémie", disait-il.
Diarra a envoyé, en février, des médicaments traditionnels chinois à ses 88 compatriotes maliens qui habitaient en Chine. Aucun d'entre eux n'a été infecté par le virus, avec l'aide de la prévention active qu'il a préconisé. Il a aussi fait don avec son professeur et certaines institutions chinoises de plus de 200.000 yuans de médicaments traditionnels chinois et de masques au Mali, son pays natal pour lequel il est toujours inquiet.
"Selon mes amis dans le milieu médical au Mali et le directeur de l'Institut de médecine traditionnelle malienne, ces médicaments traditionnels chinois sont utilisés pour la prévention du personnel de santé et le traitement des patients, et ils sont efficaces", indique Diarra.
"J'espère combiner la MTC et la médecine traditionnelle africaine pour aider l'Afrique à surmonter la pandémie le plus rapidement possible, et être au service de la santé des Africains", déclare Diarra, qui est fier de sa carrière.
Hunan : des slacklineurs offrent un spectacle à haute altitude
Un hôpital transplante avec succès des reins de bébé à une femme
Deux bronzes de retour en Chine
La Chine compte 55 sites au Patrimoine mondial
Le grand bazar d'Urumqi entre dans la haute saison touristique
Les « animateurs dégustateurs » offrent un festin visuel aux internautes
Les valeurs culturelles de la Journée internationale des musées dans une perspective mondiale
Mort à 102 ans de I.M. Pei, l'architecte de la pyramide du Louvre
Ceux qui veulent nous rejoindre sur la messagerie WeChat, scannez le code QR ci-contre.
Lhassa accueille une compétition d'escalade sur le thème « Une Ceinture, une Route »
Ouverture à Beijing d'une exposition sur un site chinois du patrimoine mondial
Ouverture d'une exposition sur Balzac dans l'est de la Chine
La Chine a enregistré 15 millions de dons de sang en 2018