La culture du coton au Xinjiang améliore le niveau de vie des habitants

Lors d'une conférence de presse organisée récemment, des producteurs de coton du district de Yuli, dans la préfecture autonome mongole de Bayingol, dans la région autonome Ouïghoure du Xinjiang, ont réfuté les idées négatives véhiculées par l'Occident sur la culture du coton au Xinjiang en citant des expériences personnelles.

Photo montrant une machine récoltant du coton dans un champ de coton à Hami, dans le Xinjiang (sud-ouest de la Chine). (Cai Zengle / Xinhua)

Les champs de coton du district de Yuli ont dépassé 66 600 hectares, avec un taux de mécanisation supérieur à 96%.

Arkin Rehim, producteur de coton de 49 ans du district de Yuli, est heureux de voir son champ de plus de 33 hectares avoir une bonne récolte cette année.

« Chaque mu (666 m² environ) de terre peut donner plus de 400 kilogrammes de coton. La récolte totale devrait se vendre à 1 million de yuans (155 100 dollars) cette année. J'en suis vraiment ravi », a-t-il déclaré.

Photo montrant une ouvrière cueillant du coton dans un champ de coton à Hami, dans le Xinjiang (sud-ouest de la Chine). (Cai Zengle / Xinhua)

Il était gardien de troupeau et tenait autrefois un restaurant. Après avoir appris en 2005 que la culture du coton était rentable, il a commencé à le cultiver.

« À l'époque, des experts et des techniciens agricoles ont été dépêchés par le gouvernement local pour nous apprendre à cultiver le coton de manière scientifique, ce qui m'a beaucoup aidé », s'est-il souvenu. Avec l'augmentation du niveau de mécanisation ces dernières années, il a pu produire des cotons de haute qualité à moindre coût.

Sami Yusup, âgé de 26 ans, peut gagner 14 000 yuans par mois en conduisant une machine pour récolter le coton dans le district de Yuli. Auparavant, il était conducteur de tracteur. En 2018, il a découvert que certains jeunes de son village allaient apprendre à conduire des récolteuses. Un conducteur qualifié pouvait gagner plus de 10 000 yuans par mois. Il les a donc rejoints l'année suivante.

« Le développement des technologies agricoles a changé ma vie et m'a permis d'acquérir de nouvelles compétences et d'améliorer mon niveau de vie », a-t-il déclaré.