Le Bureau municipal de la protection de l'environnement de Beijing a publié jeudi les données concernant la qualité de l'air pour la semaine de l'APEC, lesquelles ont présenté une réduction drastique du niveau de PM2,5 durant cet événement international.
Grâce à un plan spécial de contrôle de la pollution de l'air durant les réunions de l'APEC, la densité quotidienne de PM2,5, indicateur clé de la pollution atmosphérique, a baissé à 43 microgrammes par mètre cube du 1er au 12 novembre, soit une réduction de 55% par rapport à la même période de l'année dernière, selon le bureau.
Les niveaux moyens de PM10, de dioxyde de soufre et de dioxyde d'azote ont quant à eux respectivement diminué de 44%, 57% et 31% par rapport à la même période de 2013.
"Beijing a connu 11 jours de bonne qualité de l'air et un jour de pollution modérée", a fait savoir Fang Li, chef adjoint du bureau.
Pour réduire la pollution pendant les réunions de l'APEC, Beijing et les régions voisines ont limité la circulation des voitures, ordonné la fermeture temporaire des usines et des chantiers et offert des congés aux salariés du secteur public.
Ces mesures strictes de réduction des émissions ont permis d'améliorer de manière significative la qualité de l'air dans la région. Le terme "bleu APEC" a été inventé par les internautes chinois pour décrire le ciel bleu de la capitale chinoise, d'ordinaire fortement polluée, pendant la semaine de l'APEC.
Avec la clôture des réunions de l'APEC, les mesures ont également touché à leur fin, mais les habitants de Beijing espèrent continuer de profiter du ciel bleu et de l'air propre.