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Plus de 100 cadavres d'hippopotames découverts dans un parc naturel de Namibie

le Quotidien du Peuple en ligne | 11.10.2017 10h30

Plus de 100 hippopotames sont morts en Namibie, victimes de ce qui est probablement une épidémie d'anthrax. Des images choquantes ont montré des dizaines de créatures sans vie, pour beaucoup flottant à plat sur le dos, dans le Parc national de Bwabwata, au Nord-est du pays. L'ensemble de la population d'hippopotames namibiens se situait à environ 1 300 têtes avant le week-end dernier, de sorte que l'épidémie est susceptible d'avoir tué 10% de la population de ces animaux vivant dans ce pays d'Afrique australe.

Apollinaris Kannyinga, directeur adjoint des parcs dans la région du nord-est du pays, a déclaré qu'une dizaine d'hippopotames avaient été retrouvés morts pendant la fin de semaine, mais que ce nombre avait décuplé les jours suivants. « Les autres morts sont dispersés sur la rivière, et les crocodiles et les vautours se nourrissent d'eux », a-t-il dit à un journal namibien. Il a ajouté qu'il y avait eu 109 morts d'hippopotames enregistrés, précisant toutefois que les épidémies de maladie sont fréquentes et que la population « récupère habituellement ».

« Nous allons simplement sensibiliser la communauté à ne pas essayer de prendre la viande de ces hippopotames morts pour la consommation », a-t-il dit. Selon Pohamba Shifeta, le ministre namibien de l'environnement, le nombre d'hippopotames morts pourrait être plus élevé en raison de la disparition de carcasses que n'ont pas pu voir les gardes forestiers, car déjà dévorés par des crocodiles. « Nos services vétérinaires travaillent actuellement dans la région pour déterminer la cause du décès. Une fois que nous aurons les résultats de la cause de ces morts, nous pourrons décider de la voie à suivre », a dit M. Shifeta à l'Agence France Presse (AFP).

L'anthrax est une infection causée par les spores d'une bactérie qui peut rester intacte dans le sol pendant des années. Elle nécessite un traitement antibiotique rapide et peut souvent être mortelle pour les animaux et les humains. D'après M. Kanniyinga, la dernière flambée de cette épidémie a été due aux basses eaux de la rivière Kavango.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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