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Le Xinjiang nie tout « placement forcé en internat » d'étudiants

le Quotidien du Peuple en ligne | 22.01.2020 13h54

La Région autonome ouïgoure du Xinjiang n'a jamais forcé les élèves de groupes ethniques à aller dans des pensionnats, comme le prétendent certains médias occidentaux, et la promotion du chinois standard parlé et écrit ne vise pas à « éradiquer la culture des minorités ethniques », ni « à remplacer l'ouïghour par le chinois » et pas davantage « à apprendre aux étudiants à haïr leurs parents et leur culture », ont déclaré des responsables du Xinjiang.

Le Xinjiang a accéléré le développement des internats, une partie importante de ses efforts pour faire avancer le développement équilibré de l'enseignement obligatoire. Cette décision a effectivement résolu le problème de la scolarisation des enfants dans les zones agricoles et d'élevage isolées, a déclaré le 20 janvier Elijan Anayit, porte-parole du gouvernement régional, lors d'une conférence de presse tenue à Urumqi, la capitale régionale.

Un garçon prend un déjeuner gratuit dans une école du comté de Yutian, dans la Région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), le 19 novembre 2019. (Photo / Xinhua)

À la fin de 2018, les internats représentaient 12,9% des élèves du primaire et 44,7% des élèves du premier cycle du secondaire au Xinjiang, le taux d'internat se situant dans la moyenne parmi les provinces occidentales et les régions autonomes et à peu près le même que la moyenne nationale, a-t-il ajouté.

Tout en aidant les étudiants à maîtriser le chinois standard parlé et écrit conformément à la loi afin qu'ils puissent mieux s'intégrer dans la société moderne, le droit des étudiants d'apprendre et d'utiliser leur langue maternelle et leurs systèmes écrits est entièrement protégé, a de son côté souligné Aniwar Abulimit, directeur du Bureau de l'éducation de la préfecture de Kashgar, dans le sud du Xinjiang.

« Nous proposons des matières sur les langues ethniques dans les écoles primaires et secondaires, et enseignons l'ouïghour, le kazak, le kirgiz, le mongol, le xibe, etc. protégeant ainsi les droits des étudiants des groupes ethniques à apprendre leur propre langue et à promouvoir efficacement l'héritage et le développement des langues et des cultures des minorités ethniques », a ajouté M. Aniwar.

La conception des programmes et les examens des écoles primaires et intermédiaires ont également inclus des matières de langues ethniques. Les écoles sont également encouragées à organiser des activités culturelles traditionnelles des groupes ethniques. Ces efforts ont effectivement favorisé l'héritage et le développement des langues et cultures ethniques, a noté M. Elijan.

« Le fait de demander ou non un internat est entièrement un choix volontaire des étudiants et de leurs parents sans un prétendu internat forcé », a déclaré Kadeerdin Kahar, directeur d'un pensionnat primaire dans un village du comté de Hotan, dans la préfecture de Hotan, dans le sud du Xinjiang.

Jiapar Abdula, une agricultrice du canton de Bageqi, dans le comté de Hotan, a déclaré qu'elle avait décidé d'envoyer ses enfants dans un pensionnat primaire parce qu'elle était occupée par les travaux agricoles et que sa maison est loin de toute école.

« Mes enfants sont très heureux à l'école et leurs notes s'améliorent », a-t-elle affirmé. « De plus, ils peuvent manger et étudier gratuitement à l'école. C'est une grande faveur pour ma famille », a-t-elle ajouté.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, 孙晨晨)
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