Dernière mise à jour à 16h10 le 12/10
La région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine) a inscrit la moitié de son territoire sous le champ d'application d'une ligne rouge de protection écologique, ont annoncé le 10 octobre les autorités environnementales lors d'une conférence de presse dans la capitale régionale Lhassa. Ces lignes rouges de protection écologique sont infranchissables et sont situées dans des zones aux fonctions écologiques d'importance critique qui doivent être strictement protégées.
Photo prise le 8 avril 2022 montrant le lac Pangong Tso, dans le comté de Rutog de la préfecture de Ngari, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine). (Photo / Xinhua)
Selon le département régional de l'Écologie, depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois en 2012, la région a dépensé plus de 12,7 milliards de yuans (1,82 milliard de dollars) pour divers types de projets de protection écologique. Dans le même temps, les écosystèmes globaux de la région restent stables et l'environnement s'améliore constamment. Selon Shui Yanping, directeur adjoint du département, qui s'est exprimé lors de la conférence de presse du 10 octobre, le Tibet est l'une des régions du monde avec la meilleure qualité environnementale, notant qu'au cours de la dernière décennie, avec une importance accordée et des investissements injectés sans précédent, la région a réalisé des progrès complets dans la construction de la civilisation écologique et la protection de l'environnement .En 2021, le taux de couverture forestière régionale a atteint 12,3% et la couverture végétale complète des prairies est passée à 47,1%, a-t-il ajouté.
Parallèlement, la population d'animaux sauvages rares a également connu une augmentation réparatrice. La population de grues à cou noir, une espèce de protection nationale de première classe en Chine, est ainsi passée de moins de 3 000 en 1995 à plus de 10 000, tandis que le nombre d'antilopes du Tibet est passé à plus de 300 000.
Enfin, au cours de la dernière décennie, des progrès significatifs ont été réalisés dans la prévention et le contrôle de la pollution, avec 99% des journées de ces dernières années classées comme « bonnes » en termes de qualité de l'air dans les sept villes et préfectures de la région. La qualité de l'eau des principaux fleuves et lacs a quant à elle atteint ou dépassé la classe III, la troisième meilleure du système chinois de classification de la qualité des eaux de surface à cinq niveaux.
