La source de la Culture de la période des Trois Royaumes
( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )
30.12.2013 10h01
Lors de la période des Trois Royaumes, entre la fin de la dynastie Han et les dynasties Wei et Jin, alors qu'un groupe de chefs de guerre indépendants se battaient les uns contre les autres, Xiangyang pouvait être considérée comme une terre de talents, de culture et d'esprit. Symbolisée par les trois visites successives de Liu Bei à la chaumière et l'élaboration du Plan de Longzhong par Zhuge Liang, Xiangyang est devenu la source du modèle de confrontation tripartite. Avec des évènements symboliques comme Yang Hu garde Xiangyang et Du Yu propose un plan général pour la conquête de l'Etat de Wu, Xiangyang est devenue la source d'où la dynastie des Jin a vaincu celle des Wu et achevé la grande cause de la réunification. Sous la dynastie des Han de l'Est, nord de la Chine a souffert du chaos provoqué par la guerre. Liu Biao a occupé le poste de juge à Jingzhou (de 190 à 209 après JC). Il avait le souci du bien-être des gens ordinaires et de la culture des talents cultivés. Sous sa gouvernance, Xiangyang a joui de la prospérité économique et de la stabilité sociale et est devenue une oasis de paix au milieu de jours troublés. Des milliers de personnes de talent se sont succédés à Xiangyang, comme des stratèges de premier plan tels que Zhuge Liang, Sima Hui, Pang Degong, Pang Tong, Xu Shu et Cui Zhouping ; un érudit confucéen, Song Zhong ; un littérateur, Wang Can, un calligraphe, Liang Gu ; un musicien, Du Kui. A cette époque, Xiangyang a rassemblé de nombreux talents et est devenue un centre académique particulièrement florissant dans la Chine d'alors. En outre, prenant les devants dans des domaines comme l'éducation, la culture et les études universitaires, Xiangyang est devenue une région où un magnifique phénomène culturel s'est épanoui à son maximum. Tirant les enseignements du Collège Impérial de Luoyang, Xiangyang a créé la seule école officielle. En outre, Xiangyang a pris les devants dans la détermination des chapitres et sentences des Cinq Classiques en tant que matériel d'apprentissage pour les études classiques confucéennes. Les livres recueillis ici par le gouvernement féodal furent les plus nombreux de tout le pays. Cette prospérité académique a continué jusqu'à la dynastie des Jin de l'Est. Xi Zaochi, historien de la dynastie des Jin de l'Est écrivit « L'époque des dynasties Han et Jin » et les « Vieilles archives de Xiangyang », qui ont eu une profonde influence sur le développement de l'histoire comme sujet d'étude en Chine. Shi Daoan, moine éminent de la dynastie des Jin de l'Est, a vécu à Xiangyang pendant 15 ans pour étudier le bouddhisme et donner des leçons sur les sermons et les doctrines. Il unifia le bouddhisme et lui donna le nom de Shi. En établissant les règles destinées aux moines, il fut le premier qui a créé un système bouddhiste chinois. Il a écrit le premier catalogue de textes bouddhiques en Chine et établi les bases d'une sinisation du bouddhisme indien. En raison de sa grande contribution au modèle des cultures chinoises (confucianisme, bouddhisme et taoïsme) et au développement de l'ensemble du bouddhisme chinois, Xiangyang devint le centre national de diffusion du bouddhisme. En tant que « ville natale de la culture chinoise des Trois Royaumes », Xiangyang possède un patrimoine abondant de la culture des Trois Royaumes. 18 volumes des 86 volumes des Annales des Trois Royaumes mentionnent Xiangyang, et des histoires figurant dans 32 chapitres du « Roman des Trois Royaumes », qui en compte 120, ont eu lieu à Xiangyang. Aujourd'hui encore, on peut trouver plus de 50 sites historiques et culturels de la période des Trois Royaumes. Les histoires de la période des Trois Royaumes sont populaires dans les familles de Xiangyang, comme par exemple : Les talents recommandés par Sima, Liu Bei se rend en visite à la chaumière trois fois de suite, Le cheval saute par-dessus le ruisseau Tan, Guan Yu inonde Sept armées, et Hua Tuo endurcit Guan Yu en grattant l'os et en retirant le poison.