La Grèce et l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) ont signé jeudi à Paris un document pour renforcer leur partenariat visant à favoriser des réformes structurelles et à réaliser une croissance économique durable du pays méditerranéen.
" La coopération entre l'OCDE et le gouvernement du Premier ministre grec Alexix Tsipras a un bon début" , a annoncé le secretaire général de l'OCDE, Angel Gurria lors de la conférence de presse conjointe avec le Premier ministre grec M. Tsipras.
"Nous avons eu des discussions très productives qui aideront à fixer la direction pour notre coopération dans les mois prochains...nous avons identifié les domaines dans lesquels nous avons besoins de travailler ensemble et nous avons établi une équipe conjointe pour cet objectif," a révélé M. Guerria.
L'OCDE ne remplacera aucune institution avec laquelle le gouvernement grec est en coopération et l'arrivé de l'OCDE est en raison de l'appel de la Grèce, pays membre de cette organisation, aux aides sur leur programme des réformes, a indiqué M. Gurria.
Le problème de l'endettement de la Grèce ne pourra plus être caché, a indiqué le Premier ministre grec, M. Tsipras. Il a souligné que l'économie de la Grèce était "encore désespérante après avoir connu une baisse économique et des difficultés sociales durant cinq ans."
En effet, la Grèce a pris des progrès importants dans de nombreux domaines identifiés par l'OCDE, tels que l'amélioration de ses cadres des politiques de compétitivité, la prise de l'indépendance de la Hellenic Competition Commission dans le cadre de l'accord signé jeudi avec l'OCDE, qui vise à favoriser la Grèce à pousser des réformes à court terme et à accompagner le gouvernement grec à appliquer les politiques à moyen et long terme, a fait remarquer l'OCDE dans un communiqué de presse.