Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a indiqué lundi qu'il allait négocier un nouvel accord sur la dette de son pays dans le cadre de l'Union européenne (UE) et qu'il ne se tournerait pas vers la Russie pour demander un prêt.
"Nous sommes engagés dans des négociations importantes avec nos partenaires européens et ceux qui nous ont prêté de l'argent, et nous avons des obligations envers eux", a déclaré M. Tsipras lors d'une conférence de presse donnée à l'issue de son entretien avec le président chypriote Nicos Anastasiades.
"À l'heure actuelle, il n'y a pas d'autres idées sur la table", a répondu M. Tsipras à la question de savoir si la Grèce avait l'intention de faire une demande de prêt à la Russie.
M. Tsipras a en outre affirmé qu'un "Grexit", c'est-à-dire une sortie de la Grèce de la zone euro, était hors de question.
Par ailleurs, il a déclaré que la Grèce et Chypre n'étaient pas deux petits pays sur la marge sud-est de l'Europe, et que l'UE et la zone euro seraient déchirées sur leur flanc sud-est sans ces deux pays.
Pour sa première visite à l'étranger en tant que Premier ministre, M. Tsipras s'est rendu à Chypre, pays voisin ayant également bénéficié d'un plan d'aide financier. Il va ensuite effectuer une tournée européenne pour tenter de convaincre les grands pays européens, dont la France et l'Allemagne, d'accorder plus de temps à son gouvernement pour présenter un nouveau programme économique après une remise à plat incluant un coup d'arrêt mis aux mesures d'austérité.
Il se rendra mardi à Rome où, aux côtés de son ministre des Finances Yanis Varoufakis, il discutera avec le gouvernement italien de son intention d'abandonner le programme d'ajustement économique sur lequel s'étaient mis d'accord il y a quatre ans la Grèce et ses bailleurs de fonds internationaux - institutions de l'UE et Fonds monétaire international (FMI) - dans le cadre du plan de sauvetage financier du pays.
Au cours de sa conférence de presse conjointe avec M. Anastasiades, M. Tsipras a appelé au remplacement de la troïka, c'est-à-dire des équipes de technocrates représentant la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI qui examinent et évaluent les progrès réalisés par les pays sous perfusion financière dans leur mise en oeuvre des programmes d'ajustement économique.
"Je pense que cela serait un développement mature et nécessaire pour l'Europe", a indiqué M. Tsipras, qui a souligné que le dispositif de la troïka n'avait pas de fondement légal au niveau européen.
De son côté, M. Anastasiades a déclaré que la Grèce et Chypre suivaient une ligne commune sur les problèmes économiques et que les deux pays travailleraient conjointement au niveau européen pour obtenir une réorientation en faveur des politiques de développement.
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