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Le premier laboratoire chinois destiné à étudier les maladies contagieuses et mortelles vient d'être inauguré à Wuhan, la capitale de la province du Hubei, lieu qui permettra aux scientifiques de travailler sur la recherche des virus vivants Ebola.
Samedi, la Commission nationale de la Santé et de la planification familiale et l'Académie chinoise des sciences ont organisé une cérémonie pour marquer l'achèvement du site de premier niveau de biosécurité du pays, aussi connu sous le nom de laboratoire P4.
L'installation, conçu avec les dernières normes de biosécurité, sera une plate-forme essentielle pour la recherche et le développement contre les maladies hautement contagieuses et infectieuses comme le virus Ebola.
«la création de ce laboratoire répondait à un manque évident, concernant les conditions pour la recherche contre le virus Ebola et apporter une aide dans la lutte contre le virus en Afrique via les centres nationaux», a expliqué Li Bin, ministre de la Commission nationale de la santé et de la planification familiale.
«Sans un site de niveau 4, n'avions aucune chance de faire des expériences sur des virus vivants ou de tester les virus sur les animaux, malgré le fait que nous avons passé huit ans à faire des recherches techniques de diagnostic et de thérapies pour l'Ebola, en utilisant des gènes ou des protéines individuelles», a noté Yuan Zhiming, directeur du Laboratoire P4 de Wuhan.
En Chine, dix instituts de recherche ont réalisé des études sur les techniques d'évaluations d'Ebola en vue de développer des réactifs de diagnostic et un vaccin.
Le gouvernement central a approuvé la création d'un laboratoire P4 en 2003, après l'épidémie de SRAS.
En octobre 2004, la Chine a signé un accord de coopération avec la France concernant la prévention et le contrôle des maladies infectieuses émergentes, accompagné d'une succession d'accords complémentaires.
Grâce à l'aide française dans les domaines de conception de laboratoire, de l'établissement de normes de biosécurité et de la formation du personnel, la construction a pu commencé en 2011 et a duré trois ans.
«Le tout nouveau laboratoire de Wuhan, est l'une des plus grandes installations scientifiques du pays, et jouera un rôle important dans notre système de défense de la santé publique, et sera une plate-forme indispensable pour la prévention et le contrôle des maladies infectieuses mondiale», a souligné Bai Chunli, président de l'Académie chinoise des sciences.
Ajoutant que certaines équipes de recherche sino-françaises avaient collaboré sur des études d'Ebola, du virus de Marburg et du VIH, instaurant une base solide pour la poursuite de la coopération.
Le laboratoire sera mis en service après une serie de plusieurs tests, et sera ouvert aux scientifiques du monde entier.
Alain Mérieux, président de la Fondation Mérieux, fondation au service de la santé publique, a déclaré que le programme conjoint P4 a non seulement vivement incarné la profondeur et la force des liens entre la France et la Chine, mais aussi la responsabilité de la communauté internationale.
«La mondialisation a jeté une pression énorme notamment sur la prévention et le contrôle des maladies émergentes. Ainsi une société mondiale unifiée est un must pour gagner le défi de la santé publique et le développement durable des êtres humains.
Et de conclure : «En aidant les collègues chinois avec une conception de classe mondiale, au niveau de la technologie de l'architecture et des installations de confinement biologique, la France a élargi sa ligne de front de la prévention et du contrôle des maladies».
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