Rencontre avec Jacques Bothelin, le leader de Breitling Jet Team (2)

16.11.2012 à 13h30

Vous êtes l'auteur de« Danse avec le ciel » publié en 1997, pensez-vous écrire un autre livre ?

Il est écrit et est actuellement en cours de relecture. Je n'ai pas choisi le titre, mais il sera publié l'année prochaine. Et, nous sommes en train d'écrire le troisième volume de ce tour en Asie qui va durer plus d'un an. J'ai envie de raconter les anecdotes dans l'aéronautique. Nous allons beaucoup voyager dans le sud-asiatique, en Corée et au Japon, revenir en Chine et partir ensuite au Moyen-Orient.

Ce qui me plaît, c'est à la fois la partie vol, mais également la rencontre avec les personnes. Je trouve que la paix dans le monde passe en priorité par la connaissance des uns et des autres. Pour moi, le fait de connaître les cultures et d'être tolérant par rapport aux différentes cultures, est un facteur très important. C'est la raison pour laquelle dans le show, il y a une adaptation, dans l'une de nos figures, que j'appelle « l'union des cultures et des continents ».

J'ai l'impression que la Chine est un pays qui a effectivement un très fort potentiel et qui fait peur à certains pays, mais il faut travailler avec la Chine et non contre elle.

Des difficultés au quotidien pour la patrouille ?

Le type d'opération aérienne que nous pratiquons n'est pas habituelle dans l'aviation civile de certains pays, ce que nous faisons est entre l'avion militaire et l'avion civile. Donc pour obtenir les autorisations, ce n'est pas toujours très simple, on doit par exemple donner de nombreuses explications pour obtenir certains soutiens. Mais, je dois dire que jusqu'à présent, de Hohhot à Zhuhai, nous avons pas rencontré de difficultés particulières. Mais pour les vols que nous allons effectuer dans les mois qui viennent, bien sûr que nous avons dialogué avec l'administration pour faire comprendre quels étaient nos besoins.

Avez-vous envisagé de collaborer avec certaines entreprises chinoises ?

Bien sûr, notre mission est de promouvoir Breitling à travers nos prestations et démonstrations. Pour le moment, il n'y a pas encore de collaboration avec la Chine, mais il y en a une, en particulier que j'aimerais développer. Dans notre spectacle, nous utilisons des systèmes biotechnologiques et la Chine est une plaque tournante dans le domaine de la biotechnologie.

Pensez-vous à former des pilotes chinois ?

On n'a pas reçu de demandes dans ce sens, mais s'il y a une volonté, pourquoi pas.

Comment se déroule la sélection des pilotes ?

Les pilotes avec qui je vole sont tous des anciens pilotes de chasse de l'Armée française, ont à leur actif une carrière d'une vingtaine d'années et aujourd'hui ils sont à la retraite. Ces pilotes sont de vrais passionnés et sont heureux de se trouver à Breitling Jet Team.

Il es clair que nous n'avons pas un recrutement systématique. Dans la plupart des patrouilles acrobatiques nationales, un tiers des pilotes sont changés tous les ans. De notre côté, nous gardons nos pilotes, en raison du développement du savoir-faire, de la sécurité et de la qualité des démonstrations. De plus, la formation d'un pilote est un très gros investissement, parce qu'il doit doit effectuer beaucoup d'heures de vols.

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