La conférence de l'ONU sur les changements climatiques a débuté mardi ses pourparlers de haut niveau, après une première semaine de réunion marquée par des progrès bien maigres.
Les chefs d'État et de gouvernement ou délégations ministérielles de plus de 190 pays participent à cette seconde phase des discussions, qui doit durer jusqu'à vendredi.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, s'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture, a appelé tous les participants à « poursuivre la dynamique de changement si difficilement mise en place à Bali, Poznan, Copenhague, Cancun et Durban ».
Désignant les problèmes de ressource en eau, de dégradation des sols, de fonte des glaces, M. Ban a déclaré que « nous sommes pris dans une course contre la montre pour rester en-dessous du seuil de 2 degrés Celsius de plus que les niveaux préindustriels, ce qui permettrait d'éviter les plus graves dégâts des changements climatiques ».
L'émir du Qatar cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani a assisté à la cérémonie d'ouverture et souligné l'importance que son pays attache à éviter les changements climatiques et à protéger l' environnement.
L'émir a également promis que le Qatar contribuerait aux technologies vertes permettant de trouver un équilibre idéal entre besoins énergétiques et réduction des émissions.
Étaient également présents à la cérémonie d'ouverture la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) Christiana Figueres, et le président de l'Assemblée générale de l'ONU Vuc Jeremic, entre autres dignitaires.
Le segment de haut niveau de cette conférence, prévu pour durer jusqu'à vendredi, doit comprendre des discussions intensives et des réunions nocturnes, car les différents pays doivent résoudre leurs divergences sur des questions essentielles comme la seconde période d'engagement du protocole de Kyoto et le soutien financier aux pays en développement.