L'Académie des Sciences de Chine (CAS) a annoncé que de grandes quantités de composés chimiques toxiques ont été détectés dans le smog du mois passé qui avait étouffé la région.
Des quantités de composés azotés organiques, l'élément principal du smog photochimique produit par la réaction entre la lumière et les gaz d'échappement provenant des véhicules et des fumées industrielles, ont été détecte par les experts de l'Académie. Le smog photochimique pouvant conduire à une maladie du cœur et des poumons, à l'irritation des yeux et à des problèmes respiratoires.
L'indice de la qualité de l'air a montré d'extrêmes pollutions sur cinq sites de surveillance en début de matinée le 17 février à Shijiazhuang, capitale de la province du Hebei. Des pollutions atmosphériques modérées voire graves ont été signalées dans de nombreuses zones de Beijing, avec une visibilité de moins de 500 mètres, a déclaré le Centre de surveillance de l'environnement de la ville.
La recherche de la CAS a révélé que les principaux facteurs contribuant à la pollution atmosphérique sont le manque de vent, la vapeur abondante, les poussières flottantes et l'émissions de divers polluants. Selon le rapport, les gaz d'échappement des véhicules ont constitué d'un quart de la source de particules dangereuses PM 2,5 au cours du mois passé à Beijing. De plus, la consommation de charbon et des polluants soufflés depuis l'extérieur de la capitale chinoise, ont represénté chacun un taux de 20%.
La sévère pollution de l'air du mois de janvier a également renforcé les appels publics à allumer moins de feux d'artifice pendant la Fête du Printemps. De son côté, la municipalité de Beijing publie depuis le 5 février un indice météo, dans l'espoir de persuader les citoyens de s'abstenir de lancer des pétards et feux d'artifice, lorsque le temps n'est pas favorable à la diffusion de polluants.