Une jeune fille lit un livre sur son balcon tandis que de la fumée s'élève des cheminées d'une usine de fabrication d'acier lors d'un jour de brume à Quzhou, dans la Province du Zhejiang. La pollution de l'air est devenue une préoccupation croissante pour la plupart des villes en Chine. Reuters |
Le Ministère de la protection de l'environnement a élaboré une définition des conditions qui permettent de qualifier une journée comme étant polluée par de la brume.
L'indicateur primaire de la pollution à la brume sont les PM 2,5, les particules ayant un diamètre inférieur à 2,5 microns, qui peuvent pénétrer dans les poumons.
Une journée de la pollution à la brume se définit lorsqu'on constate une concentration moyenne de PM2,5 supérieure à 75 microgrammes par mètre cube et une visibilité inférieure à 5 km pendant plus de six heures consécutives en raison d'une concentration croissante de particules fines dans l'air.
En fonction de ces nouveaux critères, Guangzhou a connu de 14 à 15 jours de pollution à la brume en 2013, tandis que Beijing en a enregistré 138 et Shenzhen aucun.
Cependant, selon une norme technique publiée par l'Administration météorologique de Chine en 2010, la pollution à la brume a lieu lorsque la visibilité est inférieure à 10 km pour des raisons autres que des précipitations, des tempêtes de sable ou de la poussière. Cela signifierait alors que Guangzhou a vu 51 jours de pollution à la brume l'année dernière.
Un article du Guangzhou Daily a également cité un initié anonyme, selon qui les nouveaux critères de définition des jours de pollution à la brume lui semblent « trop laxistes ».
En novembre, le ministère a publié une instruction qui a appelé les gouvernements locaux à établir des systèmes de gestion d'urgence contre la pollution à la brume.
Selon un article antérieur de www.people.cn, 38 villes de toute la Chine ont préparé ce genre de plans d'urgence, avec des mesures comme la fermeture des usines polluantes, les restrictions temporaires à la circulation et la suspension des cours dans les écoles primaires et secondaires.
Cependant, les gouvernements locaux des différentes régions utilisent des critères différents pour définir les jours de pollution à la brume, ce qui explique pourquoi le ministère a publié une norme unifiée.