Le Premier ministre libanais Najib Mikati a souligné vendredi que son gouvernement « ne protège pas ceux qui facilitent le chaos dans les institutions publiques », révélant que le cabinet a élaboré un certain nombre de lois liées à la lutte contre la corruption, a rapporté l'agence de presse libanaise.
M. Mikati a exprimé l'espoir que les lois qui ont été présentées au Parlement « seront approuvées bientôt ».
M. Mikati a présidé la deuxième réunion du comité chargé d'examiner les politiques de l'Etat libanais et les accords sur la lutte contre la corruption avant une inspection en 2013 par les agences des Nations Unies chargées d'évaluer la corruption, et espère que les lois anti-corruption seront adoptées par le Parlement avant l'évaluation onusienne.
Il a dit que « le gouvernement ne protège pas les contrevenants, car aucun responsable ou employé est au-dessus de la loi, quel que soit leur rang ».
M. Mikati a souligné que la lutte contre la corruption est un « devoir national qui ne devrait pas se limiter à une seule autorité, mais toutes les parties sont invitées à le combattre et à empêcher sa propagation ».