Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a salué dimanche l'accord conclu entre le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et le groupe armé Ansar Dine, le qualifiant d'"un nouveau jalon" sur la voie du règlement politique de la crise au Mali, a rapporté l'agence APS.
"La signature de cet accord est le fruit d'un effort collectif et un pas très encourageant franchi sur la voie du règlement politique de cette crise", s'est exprimé M. Medelci à la presse en marge de la rencontre qu'il a eue avec le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UPM), Fathallah Sijilmassi.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie a réitéré la nécessité d'un règlement politique de la crise au Mali, comme l'a récemment préconisé l'ONU.
Vendredi dernier, Ansar Dine et le MNLA sont parvenus à Alger à une déclaration de partenariat. Conformément à ce document, ils s'engagent à "s'abstenir de toute action susceptible d'engendre une situation de confrontation et toute forme d'hostilité dans la zone qu'ils contrôlent", à sécuriser les zones sous leur contrôle, et à agir pour faire en sorte que soit libérée toute personne se trouvant en état de captivité ou d'otage dans la zone concernée.
De surcroît, les deux mouvements se sont mises d'accord à " conjuguer et coordonner leurs positions et actions dans le cadre de toute démarche visant la recherche d'une situation pacifique et durable avec les autorités de transition maliennes, avec les garanties des parties concernées".
La déclaration intervient au lendemain de l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies d'une résolution autorisant pour une période initiale d'un an le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), qui sera notamment chargée d'aider les autorités maliennes à reprendre les zones du nord du pays contrôlées par des groupes armés terroristes et extrémistes.