Le Kenya a exprimé mercredi sa solidarité avec l'Algérie face à l'attaque menée par des kidnappeurs contre le site gazier d'Amenas.
Dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, le Kenya, qui préside actuellement le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, a déclaré qu'il ne tolérait pas de tels actes de nature destructrice.
"Nous nous tenons avec solidarité aux côtés du gouvernement et du peuple d'Algérie et nous soutenons leurs actions pour mettre fin à ce siège. Nous exprimons notre profonde sympathie et nos condoléances sincères aux victimes, à leurs familles, au gouvernement algérien, et aux gouvernements dont des ressortissants ont été victimes de cette attaque", déclare le ministère des Affaires étrangères.
Le Kenya a souffert d'attaques similaires, qui ont causé la perte de vies innocentes et qui continuent de menacer sérieusement non seulement des vies humaines mais aussi des secteurs essentiels de l'économie, ajoute cette déclaration.
"Les auteurs de telles attaques sous quelque forme que ce soit, leurs organisateurs, parrains, financiers ainsi que ceux qui les effectuent réellement, doivent être traînés en justice. À cet égard, nous assurons le gouvernement et le peuple d'Algérie de notre coopération", indique le communiqué.
Le communiqué précise que le Kenya a pris des mesures appropriées pour protéger le pays et assurer la sécurité de tous ses citoyens et visiteurs à l'intérieur de ses frontières.
"En tant que présidents du Conseil de paix et de sécurité de l' UA pour le mois de janvier, nous soutenons le communiqué du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant cette attaque terroriste", déclare le communiqué.
Le Kenya réaffirme également que le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations constitue l'une des menaces les plus sérieuses pour la paix et la sécurité internationales, ajoutant que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels que soient leurs motivations, leur lieu, "le moment où ils sont commis et les personnes qui les commettent".