Le gouvernement gabonais s'arrange à ravitailler dans les bonnes conditions le carburant aux usagers malgré la grève lancé par les agents de l'Organisation nationale des employés du Pétrole (ONEP), un courant syndical qui regroupe 4000 des 5000 agents agissant dans le secteur pétrolier, a annoncé au cours d'un point de presse vendredi à Libreville le porte-paroles de la présidence de la République, Alain Claude Bilié By Nze.
"Le seul problème est que dès que la grève avait été annoncé, tout le monde s'est précipité dans les stations afin de s'approvisionner du carburant", a expliqué M. Bilié By Nze.
"C'est vrai qu'il y a des perturbations, mais c'est davantage la psychose qui fait en sorte que le monde court en même temps pour aller à la station, parce qu'on se dit qu'il y a grève de l'ONEP", a-t-il indiqué.
Selon certaines sources, la ville de Porte-Gentil traverse les moments difficiles à cause de l'absence du carburant et du gaz butane dans les différentes stations de cette capitale économique.
"Les négociations vont bons trains entre les représentants de l'ONEP et les membres du gouvernement qui s'attèlent afin que cette situation trouve définitivement une solution durable", a poursuivi le porte-parole.
L'ONEP, après l'échec des négociations ouvertes suite au préavis de grève du 26 février dernier, avait décidé de lancer le mot d'ordre d'un mouvement de grève général illimité.
Parmi les points de revendications cités par l'ONEP, il y a l'expulsion de tous les étrangers exerçant à des postes susceptibles d'être occupé par les nationaux.
Le Gabon, quatrième producteur de pétrole en Afrique, dépend des recettes pétrolières. La paralysie du secteur pourrait provoquer de lourdes pertes sur l'économie nationale.