Les enseignants et chercheurs membres du syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC) de l'Université Omar Bongo (UOB) de Libreville ont décidé, lors d'une assembée générale tenue mercredi à Libreville, d'observer un mouvement de grève.
Les grévistes réclament de leur tutelle le paiement immédiate de la prime d'incitation à la recherche (PIR).
Selon eux, les enseignants devraient entrer en possession de leur prime dès depuis le mois de novembre dernier.
Ce mouvement de grève vient, une fois de plus, paralyser les cours, qui ont du mal à démarrer dans cette université, la plus grande du Gabon.
L'UOB qui s'évertue à être en phase avec les standards internationaux aurait à ce niveau la prétention de se vendre un rêve. Car, avec une telle traînée de poudre, les mouvements de grève ont tendance à s'enchaîner dans ce temple du savoir.
L'UOB est le plus grand établissement universitaire gabonais, qui compte aujourd'hui près de 35 000 étudiants répartis dans les différentes filières.