Le Mouvement du 23 mars (M23) est comme tous les autres groupes armés, et la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo ( MONUSCO) ne peut pas les informer de ses opérations, a déclaré Madnodje Mounoubai, porte-parole civil de la MONUSCO lors d'une conférence de presse de la MONUSCO, tenue mercredi à Kinshasa.
"Les seules forces en RDC avec lesquelles nous travaillons et que nous devons informer des nos opérations sont les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC)", a poursuivi M. Mounoubai, ajoutant que les rebelles du M23 "ne sont pas différents des Forces démocratique pour la Libération du Rwanda ( FDLR), des Maï Maï et des autres groupes armés".
Selon le porte-parole civil de cette mission onusienne, "ça serait ironique que, pour conduire nos opération, nous devons maintenant demander une autorisation à ces forces rebelles, à ces forces hors la loi pour lesquelles le Conseil de Sécurité nous demande de mettre fin à l'existence afin de permettre à la RDC de retrouver son plein droit sur son territoire".
M. Mounoubai a réagi contre un communiqué du M23 qui a indiqué que l'espace survolé par les deux engins est considéré comme opérationnelle, aucune mention sur ces appareils volants n'était visible pour faciliter leur identification, aucune signalement n'avait été porté à la connaissance de leur force par la MONUSCO concernant les vols nocturnes à effectuer à cette date là.
Le 28 décembre 2012, la MONUSCO a mis en garde les rebelles du M23 contre les attaques répétées sur ses hélicoptères, l'un à partir de Kibumba et l'autre à partir de Kanyamahoro, zones sous- contrôle du M23.