La négociation "s'impose plus que jamais" en République centrafricaine, a déclaré mercredi le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot, lors d'un point de presse.
Les nouvelles discussions engagées mardi à Libreville sous l'égide de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) se poursuivent. La négociation s'impose plus que jamais, a indiqué Philippe Lalliot.
La France appelle toutes les parties à trouver la voie d'un règlement politique durable de la crise que traverse actuellement la République centrafricaine, a-t-il ajouté.
Depuis le début de la crise en République centrafricaine, la France a appelé, à plusieurs reprises, les parties en conflit à ouvrir des pourparlers de paix. Actuellement, environ 580 militaires français sont en République centrafricaine. Selon Paris, ces militaires français ont pour mission de protéger les 1200 ressortissants français et les enceintes diplomatiques dans ce pays africain.
Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères des dix Etats membres de la CEEAC ont exhorté mardi à Libreville les protagonistes de la crise centrafricaine à signer un accord de cessez-le-feu pour mettre fin au conflit militaire qui menace de renverser le pouvoir en place, indique un communiqué final de la réunion tenue dans la capitale gabonaise.
Les ministres "exhortent les parties en conflit à signer immédiatement un accord de cessez-le-feu", souligne le communiqué.
La réunion qui s'est tenue sans la présence des rebelles de la Séléka a recommandé la convocation ce mercredi de la réunion du comité de suivi de l'accord de paix inter centrafricain signé en 2008 à Libreville. Les rebelles de la Séléka, la délégation du gouvernement de Bangui ainsi que les représentants de l'opposition non armée et de la société civile participeront à cette réunion.
La réunion du comité de suivi sera le premier face à face entre les rebelles de la Séléka et les représentants du pouvoir de Bangui depuis le déclenchement de la rébellion le 10 décembre dernier.