Le porte-parole et coordonnateur international de la rébellion centrafricaine Séléka, Eric Massi, a déclaré dimanche à Paris que la rébellion était prête à participer à des négociations à Libreville pour discuter des "conditions de départ" du président François Bozizé et d'une "solution politique", a rapporté l'agence de presse AFP.
"Le départ de Bozizé n'est pas négociable. Il ne veut pas partir mais il n'a pas les moyens de rester", a-t-il indiqué. "Ce dont nous devons parler avec les chefs d'Etat d'Afrique centrale, c'est des conditions du départ de M. Bozizé, des garanties pour sa sécurité et celle de sa famille, afin qu'il puisse se retirer dans la dignité".
Affirmant qu'il ne savait pas les questions à examiner à Libreville, M. Massi a déclaré que "nous devons fixer les points à discuter: un, le départ de Bozizé, et deux, la solution politique à mettre en oeuvre ensuite", a-t-il dit, demandant "un peu de temps pour préparer la réunion".
Eric Massi, qui est basé à Paris et doit faire partie de la délégation du Séléka, a confirmé que le chef des rebelles Michel Djotiodia s'était engagé à aller à Libreville.