Un consensus était indispensable dans l'élaboration du projet de la nouvelle Constitution et qu'aucun parti ne devait imposer sa volonté, a déclaré dimanche le rapporteur général de la Constitution tunisienne Habib Khedher.
M. Khedher a fait cette déclaration à l'ouverture d'une rencontre tenue au Palais des congrès à Tunis, à l'occasion du débat régional sur la Constitution organisé par l'Assemblée constituante de la Tunisie, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement.
Ce débat, a indiqué M. Khedher, vise à permettre à toutes les composantes de la société civile dans toutes les régions d'exprimer leurs points de vue sur l'avant-projet de Constitution afin que ce texte reflète les attentes de la plus grande majorité des Tunisiens.
Le vice-président de l'Assemblée constituante chargé des relations avec la société civile et les Tunisiens à l'étranger Badreddine Abdelkafi a souligné que l'implication de toutes les catégories sociales dans le débat autour de l'avant-projet de la nouvelle Constitution s'inscrivait dans la démocratie participative.
Pour sa part, le constituant Samir Taieb a indiqué que ce débat national favorisait le consensus général autour du projet de Constitution et conférait davantage de crédibilité à l'action de l'Assemblée constituante. Et d'ajouter, les suggestions émises par différentes composantes da la société civile auront un écho favorable sur le projet de Constitution.
Les débats dans les régions sur l'avant-projet de la nouvelle Constitution tunisienne ont démarré le 23 décembre 2012 et se poursuivront jusqu'au 13 janvier 2013, à raison de six gouvernorats chaque dimanche.