La contre-offensive des Forces armées de la RDC (FARDC ), soutenues par la Mission des Nations unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), contre les Maï-Maï du chef Morgan, dans la cité de Mambassa, province Orientale (nord- est de la RDC), ont fait 6 morts, dont 3 militaires des FARDC, 2 éléments des Maï-Maï et un civil, a indiqué mercredi la MONUSCO lors de sa conférence de presse hebdomadaire.
Selon la MONUSCO, le 6 janvier dernier, au lendemain de l'attaque contre la cité de Mambassa, les FARDC, soutenues par des troupes motorisées du poste opérationnel du bataillon bangladais de la MONUSCO, ont déclenché une contre-offensive contre les insurgés, les derniers ont fui en abandonnant leurs positions à Mambassa.
"La réaction très rapide de la MONUSCO sous la forme d'un soutien logistique héliporté en réapprovisionnement en munitions des FARDC a été décisive", a souligné la source, ajoutant que toute la localité de Mambasa est actuellement sous le contrôle des forces de la MONUSCO et des FARDC.
Les deux forces ont par la suite mené une opération de bouclage et de ratissage dans la zone, dans le but de nettoyer la région de toute présence des assaillants, de contrôler le secteur, de rassurer et de protéger la population civile. Les patrouilles conjointes de domination du terrain ont été également menées à partir de minuit.
Le 5 janvier dernier, environ 300 éléments du chef Maï-Maï Morgan (milice locale), appuyés par les combattants d'un certain Hilaire (avec près de 200 hommes), ont attaqué la cité de Mambassa.
En juin 2012, les combattants Maï-Maï du chef milicien Morgan ont tué 15 okapis en captivité, lors de l'attaque contre de la réserve de faune d'Epulu.