Le président du Rassemblement pour le Mali (RPM) et candidat à l'élection présidentielle du 28 juillet prochain, Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK, a procédé dimanche au lancement de sa campagne par l'organisation d'un meeting au Stade du 26 mars de Bamako, en présence des milliers de militants et sympathisants.
Ayant pour slogan "le Mali d'abord", IBK a affirmé que s'il est élu président de la République, sa "première priorité sera la réconciliation nationale", ce, en "commençant par recoudre le tissu national qui a été abimé".
Tout en saluant l'accord préliminaire signé le 18 juin dernier à Ouagadougou, IBK a déclaré qu' il "va faire le bilan des précédents accords et tracer les nouvelles pour le Mali (..)", " créer des zones spéciales de développement qui bénéficieront les investissements nécessaires pour rattraper des décennies de retards".
A son avis, sa "deuxième priorité aussi pressante que la première sera la sécurité", insistant sur l'adoption de la "loi d' orientation et de réglementation de l'armée malienne".
Le candidat du RPM, qui est également soutenu par une alliance de plusieurs partis et mouvements politiques, entend "créer un vaste programme de retour et réinsertion des refugiés".
Il estime que c'est "la déliquescence de l'Etat malien qui est la cause de la crise malienne", ainsi, compte-t-il, "entreprendre un certain nombre d'actions notamment : la tolérance Zéro" ; "la juste qui sera implacable mais juste".
Evoquant la crise malienne, IBK a longuement remercié le président français, François Hollande, son homologue du Tchad et ceux des pays de la MISMA qui ont envoyé des troupes au Mali dans sa guerre contre les groupes terroristes.
Ancien Premier ministre et ancien président de l'Assemblée nationale, IBK a participé aux élections présidentielles de 2002 et de 2007.