Les autorités kényanes ont annoncé mardi que la sécurité le long de la frontière avec le Soudan du Sud et dans le camp de réfugiés dans la région du nord-ouest a été renforcée pour éviter les combats et un afflux de Sud-Soudanais fuyant les affrontements à Juba.
Le commandant de la police de Turkana Ouest, Jonathan Ngala, a indiqué qu'aucun réfugié ne s'est rendu au Kenya à la suite des affrontements à Juba.
M. Ngala a ajouté que les forces de sécurité patrouillent le long de la frontière ainsi que dans le camp de réfugiés de Kakuma pour prévenir toute reprise des combats entre les réfugiés vivant dans le camp, qui accueille principalement des réfugiés venus du Soudan du Sud.
"Nous nous attendions à ce qu'un afflux de Sud-Soudanais cherche refuge dans le pays. Mais jusqu'à présent, aucun n'a cherché refuge ici", a déclaré à Xinhua par téléphone M. Ngala.
"Nous avons également renforcé les patrouilles dans le camp de réfugiés de Kakuma au cas où des violences surviendraient parmi les réfugiés du camp qui sont issus de différents clans. Mais jusqu'à présent, c'est calme", a-t-il ajouté.
Le président sud-soudanais Salva Kiir a ordonné un couvre-feu après que, selon lui, des soldats fidèles à son ancien vice- président aient intenté un coup d'Etat.
M. Kiir a déclaré lundi que le gouvernement contrôlait entièrement la capitale, Juba, où des tirs ont éclaté dans un camp militaire pendant la nuit. Aucune victime n'a pour l'heure été rapportée.