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Guinée : fin de mission pour le Conseil national de transition, organe législatif qui laisse la place à l'Assemblée élue (SYNTHESE)

( Xinhua )

09.01.2014 à 13h34

Le Conseil national de transition (CNT), organe législatif, mis en place à la faveur des accords de Ouagadougou signés par la classe politique guinéenne en janvier 2010, après la mise à l'écart du chef de la junte de Dadis Camara, a bouclé sa mission.

L'adoption de la loi des finances 2014 a été la dernière tâche accomplie par les 157 conseillers de l'institution. Ceux-ci peuvent désormais se retirer avec le sentiment du devoir accompli. C'est en tout cas ce que son vice-président Mamadou Saliou Camara, qui a abordé la question ce mardi lors d'un entretien sur les antennes d'une radio locale a fait comprendre à l'opinion.

Mais avec ce retrait conforme à la législation guinéenne, un fait alimente en ce moment la chronique. Cela concerne ce fameux ticket de sortie que le CNT aurait "sollicité" auprès du gouvernement, de façon informelle. Il s'agit en fait de gratifier si possible chacun des conseillers membres du CNT, de 300 millions de francs guinéens soit environ 30 mille euros.

La question défraie la chronique et des commentaires teintés de passion circulent dans la cité, estimant que les conseillers en feraient trop, en exigeant ce montant faramineux. Mais la présidente du Conseil national de transition Rabiatou Sérah Diallo, se défend en disant que ce n'est pas une exigence de la part des conseillers, et que c'est l'ancien président de la transition le général Sékouba Konaté, qui avait promis de gratifier les membres du CNT, une fois que leur mission sera achevée.

Une mission qui ne devait excéder six mois. Mais qui finalement s'est étendue sur quatre ans. Compte tenu du temps mis pour la tenue du scrutin présidentiel et des élections législatives. Une situation provoquée par les difficultés que la classe politique guinéenne avait à s'entendre autour des conditions d'organisation de ces votes.

La présidente du CNT rappelle dans son argumentaire qu'il ne faudrait pas perdre de vue l'énorme tâche abattue par son institution, qui a procédé à l'adoption d'une soixantaine de lois et protocoles d'accords, durant les quatre ans. A cela il faut souligner le fait que le gouvernement de la transition, qui était piloté par Jean-Marie Doré, en tant que Premier ministre et chef du gouvernement avait lui bénéficié de 500 millions de francs guinéens par ministre soit 50 mille euros.

Pour le moment aucune réaction gouvernementale n'a été enregistrée au sujet de ce ticket de sortie.

Il faut noter que pour mener à bien sa mission le CNT avait misé sur la formation de ses conseillers, qui avaient bénéficié d'une remise à niveau. Le Conseil avait centré ses actions autour de 9 commissions de travail, dont la commission constitutionnelle, dont la mission a été de peaufiner la loi fondamentale. La commission du code électoral a aussi joué un rôle majeur dans l'organisation des élections qui se sont déroulées en Guinée depuis 2010.

Malgré ces efforts, l'opposition guinéenne accuse le Conseil national de transition de n'avoir été qu'une chambre d'enregistrement, au service du gouvernement. Ce ton acerbe adopté vis-à-vis du Conseil est survenu suite à la décision du président Condé de faire adopter la loi deS finances 2014 par cette institution, après l'élection d'une nouvelle assemblée nationale.

Le gouvernement guinéen s'est défendu en insistant sur la nécessité de cette démarche, qui visait à éviter que la non- adoption avant le 1er janvier 2014 de cette loi des finances ne compromette les relations de la Guinée avec les institutions de Bretton Woods, dont elle est soumise au programme. Précisant que s'il fallait attendre l'installation de la nouvelle assemblée prévue pour ce 13 janvier, l'État guinéen allait se retrouver dans le schéma du 12ème provisoire, qui signifie que le président Alpha Condé allait alors légiférer par ordonnance pour tout ce qui est relatif à des dépenses de l'État dans ce laps de temps. Ce qui ne serait pas de la bonne appréciation des experts du Fonds monétaire et de la Banque mondiale.

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