L'envoyé spécial d'Afrique du Sud au Sud-Soudan, Cyril Ramaphosa, a déclaré lundi qu'il était confiant dans les perspectives de parvenir à la paix dans ce pays ravagé par la guerre.
S'exprimant avant son départ pour une mission de paix à Addis Abeba en Éthiopie, M. Ramaphosa a déclaré qu'il escomptait une percée dans les négociations visant à trouver une solution pacifique à la crise politique au Sud-Soudan.
À Addis Abeba, M. Ramaphosa assurera la médiation des négociations entre les factions du Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS) en conflit les unes contre les autres.
Il s'agira de la troisième réunion de M. Ramaphosa avec les représentants au Forum intra-parti du MPLS.
Les factions opposées ont accepté de tenter de résoudre les désaccords au sein de leur parti, a déclaré M. Ramaphosa. Il a qualifié ce développement de "grand pas en avant", précisant que l' Afrique du Sud et l'Éthiopie jouaient un rôle de facilitation.
M. Ramaphosa, également vice-président du Congrès national africain (ANC, parti au pouvoir en Afrique du Sud) assure la facilitation de ces négociations conjointement avec le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF, parti au pouvoir en Éthiopie).
Plus tôt dans le mois, M. Ramaphosa s'est rendu en visite au Sud-Soudan, où il s'est entretenu avec le président Salva Kiir Mayardit et avec d'autres parties prenantes du processus visant à résoudre le conflit en cours.
M. Ramaphosa a été nommé en février par le président sud- africain Jacob Zuma comme envoyé spécial de ce pays au Sud-Soudan.
L'année dernière, l'Afrique du Sud et le Sud-Soudan ont signé un accord établissant les relations bilatérales entre les deux pays, relations qui ont par la suite été améliorées avec l'établissement d'ambassades.
À cette date, l'Afrique du Sud a assuré la formation de plus de 1 600 agents du gouvernement du Sud-Soudan dans le cadre d'un programme de développement de capacités dans le cadre du Programme de reconstruction et de développement après-conflit de l'Union africaine (PCRD), dans des secteurs tels que la police, la diplomatie, les services publics, la justice, l'éducation, les ressources minérales et les institutions correctionnelles.