Dernière mise à jour à 10h04 le 17/09
Au lendemain de sa signature à Washington, les deux accords de normalisation conclus entre les Émirats Arabes Unis et le Bahreïn d'un côté et Israël de l'autre ont été fermement critiqués par la puissante centrale ouvrière tunisienne, l'Union générale tunisienne du travail (UGTT).
En effet, l'UGTT a condamné les deux accords dans un communiqué publié ce mercredi, en les qualifiant d'une "honte, ayant laissé tomber la cause palestinienne".
L'instance administrative nationale de l'UGTT a également dénoncé "le silence des pays arabes et leur non-condamnation de cette démarche".
Dans sa déclaration, la centrale syndicale tunisienne a regretté la décision des Emirats Arabes Unis et du Bahreïn de signer "un traité de trahison et de normalisation avec l'entité sioniste, sous les auspices américains".
"Cette manœuvre ne fera que banaliser le droit des Palestiniens, encourager les intérêts israéliens d'autant plus qu'il s'agit d'un service gratuit pour Trump, qui mène sa campagne électorale alimentée par des pays du Golfe pour ainsi faire profit au lobby sioniste", lit-on dans le communiqué.
Dans ce sens, l'UGTT a averti que "l'accord de honte signé est un point d'entrée pour incarner le projet du soi-disant Grand Moyen-Orient, déjà renversé par la résistance palestinienne et secoué par des victoires notamment en Syrie outre les luttes de notre nation arabe (...) alors que les puissances impérialistes tentent de le ressusciter".
La centrale ouvrière tunisienne a, par ailleurs, réaffirmé son appuie sans conditions à l'honorable dévouement du peuple palestinien et sa courageuse résistance pour sa libération territoriale et l'établissement de son Etat indépendant avec Jérusalem pour capitale.
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